Costumes

La Capeline de Menton s’approche au plus près des costumes de l’époque grâce à de nombreuses recherches effectuées et d’anciennes lithographies.

D’où vient « La Capeline » ?

Le nom de notre groupe folklorique provient du chapeau «La Capeline», qui servait à se protéger des rayons du soleil. Remaillé en paille de riz ou de seigle, la capeline arborait des croix de saint André (selon la classe sociale) et pouvait être doublée de satin noir.

Le pays mentonnais entre 1850 et 1900

À cette époque, la population mentonnaise se compose de pêcheurs, paysan.nes, hommes et femmes du peuple, ils portent des costumes simples. Souvent, ils utilisent des tissus rayés de teintes différentes qu’ils se procurent par échanges ou en se rendant chez un tissandier à Villars sur Var.

Les costumes sont liés au répertoire musical de La Capeline de Menton qui raconte la vie économique et sociale de la cité entre 1850 et 1900. Au sein de notre groupe folklorique sont présents les costumes les plus représentatifs.

À l’époque, la tenue vestimentaire incarne la classe sociale.

Du côté des femmes, on retrouve les costumes suivants :

Les bouquetières

Costume porté par nos danseuses.

Le nom de «Bouquetières» apparaît sur la Côte d’Azur lors de la création du métier de vendeuse de petits bouquets de fleurs aux riches hivernantes.

Elles portent des jupes en soie sauvage, pour rappeler que le prince Antoine 1er de Monaco avait fait planter 300 mûriers, pour donner un essor économique à Menton. Rayées aux couleurs des Grimaldi (rouge et blanc) et aux bas des jupes 3 galons de velours noirs qui rappellent cette appartenance.

Le costume était complété d’un tablier en taftat, d’un chemisier, d’un corselet et d’un châle brodé à la main.

Les paysannes ou femmes du peuple

Costume porté par nos chanteuses.

Souvent porté avec une jupe rayée, un large tablier et un chemisier blanc, fleuri ou à carreaux. Elles pouvaient également porter un casaquin (petite veste boutonnée sur le devant) uni, fleuri ou à carreaux. Souvent elles portaient un châle sur les épaules et un noué autour de la taille. Les paysannes et femmes du peuple portaient des chaussettes rayées soit rouge ou blanc, soit bleu et blanc.

Les commerçantes

Elles portent un casaquin en velours, un tablier en satin noir, une jupe rayée et une petite coiffe en dentelle.

Contrairement à d’autres régions les femmes portaient peu de coiffe, elles se couvraient souvent la tête d’un fichu qu’elles nouaient de différentes façons. Leurs cheveux étaient relevés en chignons et dès le printemps elles avaient une fleur derrière l’oreille(jasmin ou œillet).

Elles arboraient peu de bijoux, une croix de malte autour du cou, des anneaux aux oreilles et une montre sur un ruban de velours noir. Les sous-vêtements étaient blancs, un panti (culotte fendue) et un jupon.

Du côté des hommes, on retrouve les costumes suivants :

Les paysans ou hommes du peuple

Costume porté par nos chanteurs.

Le costume se compose d’un pantalon en velours beige ou marron, chemise blanche, petit foulard autour du cou. En guise de ceinture, ils nouaient autour des reins une «taillole» en flanelle de couleur rouge ou blanche.

Ils portaient également un béret pour se protéger du soleil et qui permettait de transporter les citrons.

Les pêcheurs

Ils portent un pantalon de lin blanc, une chemise et une taillole de couleur bleu, un petit gilet rayé ou fleuri et un tour de cou noir.

Les maîtres de galères

Costume porté par les musiciens.

Il se compose d’une chemise blanche en coton à larges manches, une petite veste en velours marron, une ceinture en flanelle blanc ou rouge, un pantalon en velours marron assez court qui laissent apparaître les chaussettes rayées et un bonnet phrygien en laine bleu ou rouge.

Les galères mouillaient au port de Monaco, elles ont participé aux grandes batailles navales des 15ème, 16ème et 17ème siècles (bataille de Lépante).

À la belle saison, les paysans, paysannes, pêcheurs, hommes et femmes du peuple étaient pieds nus ou se chaussaient de chaussures en toile (espadrilles). Les chaussettes étaient tricotées avec les restes de laine.

Journal officiel du 5 juin 1935, association loi 1901- N° W062001586
Affiliée à la Fédération Folklorique Méditerranéenne.
Agréée par le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associatives N°R06-327.
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